Comprendre, Réagir et Prévenir

L’intimidation sont un fléau qui touche des milliers de personnes chaque jour, que ce soit dans les écoles, sur le lieu de travail ou même en ligne. Ayant moi-même été intimidé dans mon enfance, ce sujet me tient particulièrement à cœur. Aujourd’hui, en tant qu’ancien juriste et spécialiste de l’autodéfense urbaine, je voudrais partager mes points de vue et mes conseils sur la meilleure façon de traiter ce problème.

Comprendre l’intimidation
L’intimidation se manifeste sous plusieurs formes: verbale, physique, psychologique et même numérique (intimidation). Elle est fondée sur un déséquilibre du pouvoir, où l’agresseur cherche à dominer ou humilier sa victime. Beaucoup minimisent encore leurs effets, mais les brimades peuvent causer des traumatismes profonds, affectant l’estime de soi, la confiance et même la santé mentale.
Personnellement, j’ai vécu des situations où l’intimidation semblait inévitable. Étant la cible d’un groupe, se sentant impuissant et isolé… Je connais ces sensations et je sais à quel point elles peuvent marquer une personne pour la vie. C’est pourquoi il est essentiel de ne jamais banaliser une situation d’intimidation et d’agir rapidement.
Répondre aux Intimidations

- Debout en position et d’assurance
L’un des éléments clefs pour ne pas devenir une cible facile est l’attitude. Les intimidants recherchent souvent des personnes qui semblent vulnérables ou isolées. Se tenir debout, parler avec une voix claire et regarder son interlocuteur dans les yeux envoie un message fort. - Ignorer et ne pas réagir émotionnellement
Dans certains cas, l’indifférence peut être une arme efficace. Un intimidateur est à la recherche d’une réaction. S’il ne lui a pas donné ce qu’il veut, il risque de perdre son intérêt. Mais attention, ça ne marche pas toujours. - Faire face à l’intimidateur de manière intelligente
Contrairement à ce que certains pensent, la confrontation physique ne doit être considérée qu’en dernier recours et seulement si l’on est formé à se défendre soi-même. Une réponse verbale bien placée, un ton calme mais ferme, peut suffire à déstabiliser un harceleur. - Entourez-vous et parlez
L’isolement est l’un des plus grands dangers de l’intimidation. Il est important de parler à quelqu’un en qui vous avez confiance: ami, famille, collègue ou professionnel. Un réseau d’appui peut faire toute la différence - Se former à l’auto-défense
For those facing physical intimidation, learning to defend themselves can not only be useful in cases of aggression, but also strengthen self-confidence. It is not an incitement to violence, but a way of being prepared and able to react in a cold blood.
Prévention de l’intimidation

L’éducation et la sensibilisation sont le meilleur moyen de prévention. Dès le plus jeune âge, les valeurs de respect, d’assistance mutuelle et d’empathie doivent apprendre dès le plus jeune âge. Dans le monde du travail, les entreprises doivent adopter des politiques claires de lutte contre les harengs et encourager un climat de sympathie.
Dans mon voyage, j’ai appris que la force réside non seulement dans la capacité de se battre, mais surtout dans la façon dont nous nous trouvons face à la difficulté. L’intimidation peut être combattue, et tout le monde a un rôle à jouer dans son élimination. Si vous êtes une victime, sachez que vous n’êtes pas seul. Et si vous êtes un témoin, ne restez pas passif : un mot ou un geste peut changer une vie.
Cyberintimidation

est devenue une préoccupation majeure au Canada, touchant un nombre significatif de jeunes. Selon une étude de Statistique Canada publiée en 2023, un adolescent sur quatre (25 %) âgé de 12 à 17 ans a déclaré avoir été victime de cyberintimidation au cours de l’année précédente. CPAC.ca+4Statistique Canada+4Statistique Canada+4
Formes de cyberintimidation les plus courantes
- Menaces ou insultes en ligne ou par messages textes : 16 % des jeunes ont rapporté avoir reçu ce type de messages.
- Exclusion d’une communauté en ligne : 13 % ont été exclus de groupes ou de forums.Statistique Canada+2Statistique Canada+2Statistique Canada+2
- Diffusion d’informations blessantes sur Internet : 9 % ont vu des informations nuisibles à leur sujet publiées en ligne. CPAC.ca+2Statistique Canada+2Statistique Québec+2
Variation selon l’âge :
La prévalence de la cyberintimidation augmente avec l’âge. À 12 ans, 20 % des jeunes rapportent en être victimes, tandis qu’à 17 ans, ce taux atteint 27 %. Cette hausse est notamment attribuée à une utilisation accrue d’Internet et des médias sociaux avec l’âge. publicsafety.gc.ca+6Statistique Canada+6Statistique Canada+6
Facteurs de protection
Certains éléments peuvent réduire le risque de cyberintimidation :

- Supervision parentale : Les jeunes dont les parents sont souvent ou toujours au courant de leurs activités en ligne sont moins susceptibles d’être victimes (22 %) comparativement à ceux dont les parents le sont rarement ou jamais (29 %).
- Aptitude à se faire des amis : Ceux ayant peu ou pas de difficulté à nouer des amitiés présentent des taux de victimisation plus faibles (23 % à 32 %) que ceux éprouvant beaucoup de difficulté ou étant incapables de se faire des amis (35 %). Statistique Canada
Disparités régionales
La prévalence de la cyberintimidation varie selon les provinces et territoires :publicsafety.gc.ca+1Publications du gouvernement du Canada+1
- Nunavut : 35,2 %publicsafety.gc.ca
- Nouvelle-Écosse : 33,7 %Statistique Canada+5publicsafety.gc.ca+5Statistique Canada+5
- Québec : 20,0 % Statistique Canada+1www160.statcan.gc.ca+1
Identité autochtone et cyberintimidation
Les jeunes autochtones sont davantage touchés par la cyberintimidation. Dans les provinces du nord, 36,2 % des jeunes autochtones en sont victimes, contre 25,4 % des non-autochtones. Dans les provinces du sud, ces proportions sont respectivement de 30,7 % et 24,1 %. publicsafety.gc.ca+1Publications du gouvernement du Canada+1
Situation au Québec
Au Québec, environ 13 % des personnes de 12 ans et plus fréquentant un établissement scolaire ont vécu de l’intimidation ou de la cyberintimidation au cours de l’année précédant l’étude. Les établissements primaires présentent les taux les plus élevés, avec 24 % des élèves concernés. Statistique Québec
La cyberintimidation a des répercussions significatives sur le bien-être des jeunes. Il est essentiel de sensibiliser les parents, les éducateurs et les jeunes eux-mêmes à cette problématique afin de mettre en place des stratégies efficaces pour prévenir et contrer ce phénomène.
En Terminant
Je t’invite à regarder la série Télé ( ADOLESCENT) basé sur qui s’est passée ses créateurs attribuent les thèmes de la série à des reportages sur de jeunes garçons impliqués dans des crimes au couteau

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